29 mai 1920 : Le Chanoine BONOT achète la propriété de Velaux. 26 avril 1920 : Un acte notarié consacre la naissance de l’Association du Sanatorium Sainte Marie. Son but est de recevoir des jeunes filles de moins de 13 ans. « La direction de l’établissement sera, autant que possible, confiée à des Religieuses ». 25 mars 1920 : Publication au Journal officiel. Autour du Chanoine BONOT, plusieurs personnes laïques constituent le Conseil d’Administration. A partir de 1920, l’établissement reçoit chaque année une centaine de jeunes filles hospitalisées. De nombreuses démarches sont faites auprès des Services publics pour faire agréer l’établissement en tant que préventorium. Celui-ci sera finalement agréé en 1945 pour un effectif de 65 enfants, pouvant aller jusqu’à 80, uniquement des fillettes envoyées par les dispensaires des Bouches-du-Rhône et de la région.
Le personnel est constitué de 4 religieuses, 1 institutrice, 1 professeurs d’arts ménagers, 5 employés et 1 chauffeur responsable du ravitaillement. Un médecin, le Docteur NEAU, de La Fare les Oliviers, assure une visite 2 fois par semaine. Il bénéficie dans le Préventorium, « d’une salle d’examens, un appareil ultra-violet, une installation de radioscopie et du matériel pour les analyses courantes (urines, crachats) ». Le chanoine BONOT décède en 1946. Dès lors, le Conseil d’administration est composé uniquement de personnes laïques. A partir de 1969, l’association constate une baisse importante dans les admissions. En 1973, une délégation se rend en Lozère pour visiter plusieurs établissements similaires à la « Maison d’accueil pour infirmes mentaux adultes ». Il est décidé d’arrêter l’activité le 1er mars 1974 et d’accueillir à partir de cette date des « jeunes femmes débiles mentales » de 18 à 25 ans, qui séjourneraient « à vie, sauf évolution défavorable de leur état mental ou physique ». L’établissement s’appellera « MON VILLAGE ». Le monde du handicap évolue profondément à partir de la loi d’orientation du 30 juin 1975, soutenue par la ministre Simone VEIL. 9 décembre 1975 : L’Assemblée générale des Nations unies adopte une déclaration des droits des personnes handicapées. Au cours de ces années, il y aura de moins en moins de Religieuses et de plus en plus de personnel civil qui travailleront dans l’établissement MON VILLAGE.
1980-1983 : Construction d'une salle de sports et d'un bassin thérapeutique. 1990 : Départ des dernières Religieuses et nomination d'un Directeur issu du Privé. 1994-1996 : D'importants travaux sont réalisés pour augmenter la capacité d'accueil et pour structurer l'établissement en appartements de 7 personnes handicapées, possédant chacune une chambre individuelle. 1995 : Les personnes accueillis sont dorénavant non seulement des femmes, mais également des hommes. 1997 : Inauguration des nouveaux locaux. La capacité d'accueil passe à 54 adultes handicapés dont 50 en internat et 4 en semi-internat. Ultérieurement, une 55ème place sera autorisée pour une personne supplémentaire en semi-internat. 2 janvier 2002 : Publication de la loi, dite loi 2002-2, rénovant l'action sociale et médico-sociale qui fixe des règles relatives aux droits des usagers en réaffirmant leur place prépondérante dans le parcours de soins et d'accompagnement. Différentes lois viennent renforcer l’engagement de notre pays auprès des handicapés. 2004 : Création d'un 2ème établissement, BOIS JOLI, à Lançon-Provence pour 35 personnes en internat, 1 personne en internat accueil temporaire et 4 personnes en accueil de jour (=semi-internat). 11 février 2005: Publication de la loi pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. Cette loi pose le principe selon lequel « toute personne handicapée a droit à la solidarité de l'ensemble de la collectivité nationale, qui lui garantit, en vertu de cette obligation, l'accès aux droits fondamentaux reconnus de tous les citoyens ainsi que le plein exercice de sa citoyenneté ». 2006 : Autorisation pour 4 places supplémentaires en accueil de jour sur BOIS JOLI 2016 : Autorisation pour 10 places supplémentaires en accueil de jour sur BOIS JOLI 2020 : l'Association Sainte Marie a 100 ans. 2022 : ces 2 Foyers de vie sont rebaptisés EANM, qui signifie Établissement d’Accueil Non Médicalisé. 2024 : Le 1er janvier 2024, l’Association Sainte Marie s’est adjoint un pôle d‘Insertion Professionnelle en absorbant deux Associations, les Ateliers de la Trévaresse de Rognes et La Fibre Solidaire de Venelles. A travers ces chantiers d’Insertion (A.C.I.), c’est ainsi près de 50 personnes qui, chaque année, sont prises en charge pour les aider dans leur réinsertion professionnelle. De plus, l’Association Sainte Marie est liée très intimement par les Conseils d’administration et elle partage ses fonctions support avec : 1) L’Association l’ETAPE de Rognes qui gère : · Un Centre d’Hébergement et de Réinsertion sociale de 97 places · Des Ateliers d’Adaptation à la vie Active pour 35 places · Des Lits Halte Soins Santé pour 9 places 2) L’Association La Fabrik du Sud à Marseille qui gère un chantier d’insertion (ACI) de 23 personnes